Quel est le plus haut sommet des Pyrénées ? | La Balaguère

© SERANO-GROCQ David

Le plus haut sommet des Pyrénées est situé en Espagne, c'est l'Aneto (3 404 mètres d'altitude). Côté français, le plus haut sommet est le Vignemale (3 298 mètres), qui arrive à la 16 ème position des plus hauts sommets pyrénéens. Oui, les plus hauts sommets pyrénéens sont espagnols !

L'Aneto, plus haut sommet des Pyrénées

L'Aneto (3 404 m) est situé dans le massif de la Maladeta. Il abrite le plus grand glacier des Pyrénées avec une superficie de 62,2 hectares mesurée en 2011, mais celui-ci tend à diminuer considérablement au fil des années. Il pourrait même disparaître d'ici une trentaine d'années.
Les alpinistes qui arrivent au sommet de l'Aneto posent inévitablement devant sa croix. De là-haut, une vue époustouflante sur le massif de la Maladeta et le Haut-Aragon.
La Balaguère propose son ascension : de l'Aneto au Vignemale, les plus beaux 3000 des Pyrénées est une randonnée pour montagnards entraînés comprenant l'ascension de plusieurs sommets, avec un guide de haute-montagne.

Le Vignemale, plus haut sommet des Pyrénées... françaises !

Aussi appelé pique Longue, le Vignemale (3 298 m) est situé en Occitanie, dans le massif du Vignemale, à la frontière entre la France et l'Espagne. Ce point culminant des Pyrénées françaises abrite le glacier d'Ossoue et est plutôt bien entouré, avec une couronne de pics : le Petit Vignemale, le Piton Carré, le Pic du Clot de la Hount... Il arrive à la 16 ème position des plus hauts sommets pyrénéens.
La randonnée De Cauterets à Gavarnie, traversée au cœur du Parc National en liberté passe au pied du Vignemale.
Pour entreprendre son ascension, il faut aller jusqu’à Gavarnie avant de vous diriger vers le barrage d’Ossoue. De là-haut, un superbe panorama sur les Pyrénées, en particulier sur le cirque de Gavarnie, le Balaïtous et la vallée de Gaube.
Attention, la haute-montagne comporte des risques. Ne vous y aventurez pas seul, et soyez bien équipés : casque, piolet, crampons, baudrier, corde...

Un article de Julie Blegent